Sur la route



Le Petit Baroudeur


 


     Notre
 "CASITA"






Panne n° 1
Mardi 14, après avoir réglé les papiers d’assurance et fait rechaper les pneus avant du camion, nous prenons la route. La nuit arrive vite, nous nous arrêtons dans la pampa.

Mercredi 15. Nous sommes arrêtés au bord d’une grosse national, non pas pour le plaisir mais nous sommes en panne. Cela fait deux fois aujourd’hui que nous avons des merdes avec le véhicule.





- « Ce qui est rassurant dans l’histoire, c’est que nous avons à manger, à boire et de quoi dormir au cas ou. Le moins rassurant, c’est qu’il y a beaucoup de circulation et que personne ne réduit sa vitesse malgré les feux de détresse ».

Marie et Oscar -  Comedor de Pescado

Tout a commencé comme ça,… Au petit matin nous avons trouvé une roue crevée.
- « En roulant de nuit sur une piste, sans trop de phare, cela pouvait arriver ! »
Bref, changer un pneu, ça on peut faire, mais le plus embêtant dans l’histoire c’est que le pneu de secours n’est pas monté sur la jante.
- « Une histoire de pneus rechapés à la gomme encore chaude ! ».





Panne n° 2
 

Heureusement, il y avait un peu de passage por aqui!

Voilà Fred parti à la ville, avec deux gars du coin. Pensant le retrouver à la tardé, il revint très vite avec le propriétaire d’un restaurant local où il y avait aussi una « Gomeria », un réparateur de pneu. Quelle aubaine !


Après cette aventure, un peu d’ordre dans les pneus s’avérait essentiel. Et bien sur, nous sommes restés manger sur place, invités par les propriétaires du restaurant, Marie et Carle !!!

Comedor de Pescado, spécialiste en poissons (Boca, Dorado, Pati, Surubi, Pacù, Bagre de Mar a la Parrillada), ruta 12 km 11O – Zarate.
-« Un régal ! Si un jour vous passez dans le coin cela vaut le coup de tomber en panne quelques heures » !


Nous voilà repartis sur la route d’Iguazu, quand une heure plus tard, nouvelle arrêt.
-« Ne pensant pas que le réservoir de gasoil était déjà vide, on a roulé jusqu’au bout ».
Frédéric a essayé de réamorcer la pompe, mais rien à faire, nous étions plantés.
Là encore les locaux nous ont prêté main forte. Ils ont même branché les câbles pour soulager notre batterie. Dans un premier temps en se salissant les mains puis en téléphonant au mécanicien. L’attente fût longue, la tombée de la nuit était là.
Enfin arrive Raùl Schultheis, réparateur en mécanique « Servicios en rutas », dans son vieux taco des années 30. Il est resté près de trois heures, la tête dans le moteur, a démonter des durites et autres pour accéder aux gicleurs.

Il est 22H00, le moteur repart, nous aussi ! Quelle journée !
Nous avons passé la nuit près d’une station service, c’était plus sûr.
 
Pour Noam
 
C’est à Conception del Uruguay, ruta 14, que nous avons trouvé une nouvelle batterie et un câble d’accélérateur, ne sait-on jamais et restons prudent la route sera longue, il faut plus de mille trois cent kilomètres pour arriver à Iguazu et après…… on verra !!



Il n’y a pas que le câble de l’accélérateur qui peu rapidement casser, Frédéric a grand besoin de se poser. Donc pas trop de route, cap sur Colon, nous sommes Jeudi 16 soir et nous posons dans un camping.



Camping de Colon
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Nous sommes repartis de Colon dimanche matin. Nouvel arrêt en fin de journée, nous avons perdu les boulons au niveau de la direction. Il faut vite réparer. Frédéric trouve rapidement un mécanicien à Paso de los Libras, à deux pas de la frontière Brésilienne. C’est là que nous passerons la nuit pour réparer des le matin.
Jeudi 23 septembre
Nous approchons des chutes d’Iguazu à petit pas.
« - Là, nous dirons que c’est pour mieux les savourer ! »
Les collines se dessinent, la végétation devient dense. Nous traversons des villages aux maisons de tôles parfois colorées. Les rues sont en terre rouge, seul les principales sont goudronnées, encore faut-il les trouver ! Les gens vivent de leur potager, de petits boulots dégotés en bord de route. Certains n’ont rien, la pauvreté est présente.
Le Pilier du voyage
Mission Trinidad

Samedi 25 septembre
Nous arrivons à Iguazu. Il nous aura fallu un peu de temps !
« - Et oui il nous faut trouver un rythme avec l’école de Laura. »
D’ailleurs nous n’avons toujours pas commencé les cours de langue et de musique !
Nous allons nous faire taper sur les doigts par Marie-françoise, l’ancienne maîtresse de Laura qui suit notre périple.




La ville d’Iguazu est très touristique.Nous avons même pu trouver du café non sucré et des Maxi Kinder.
Nous avons vue les chutes, ……..rien à écrire……quand vous verrez les photos il y aura peut être un « Houa ! » qui sortira de votre bouche !!


Bruno et frédéric

Nous sommes restés cinq nuits dont deux dans un camping, histoire de réparer, une roue ! Frédéric a pu revoir Bruno, un allemand qui a fait la traversé de l’océan avec lui. Bruno s’est donné un an pour faire le tour de l’Argentine avec sa femme Michelle et sa fille de 5ans. Nous avons aussi rencontré Véronique et Bruno, un couple de français, qui arrive d’Australie. Et, qui, après avoir visité l’Amérique du Nord, visitent aujourd’hui, l’Amérique du Sud. Leurs projets futures : Partir en Afrique pour clôturer un tour du monde… pour un sourire !!


Bonne route Véronique et Bruno !
 


« -Nous espérons retrouver tous ces gens merveilleux durant notre périple !!!!
« Ce qui il y a, c’est que l’Amérique, c’est GRAND ! »







Nous mettrons deux jours pour arriver « al Parque Iberà » à côté de San Miguel. Parc de 1.300.000 d’hectares de marécages mêlés à de petits îlots de verdure plus denses.




 San Nicolas
  
Au bout du chemin !
 « -La nature à perte de vue, quel bonheur ! »
Il n’y avait pas trente six chemins pour la promenade, donc nous avons pris la seule piste pour découvrir le site. Nous avons vue des Carpinchos, genre de cochon d’Inde en beaucoup plus gros, des Guasubiràs, petit cerf d’eau, des Cocodrilos, des crocodiles et tout un tas d’oiseaux.



El Carpincho

Nous sommes arrivés à Corrientes le 4 octobre 2010 où nous avons fêté dignement nos un mois de voyage au « garage ».
« -Nous voulions que ce soit un grand moment, alors nous avons fait refaire tout le train avant du camion : rotules, soufflet de cardans, silentblocs, quelques boulons grippés et fait réviser les lames de suspension arrières. Là, nous dormons dans le camion, dans le garage, tip top! ».
Nous commençons à avoir une belle collection de photos du camion, capot ouvert et roue crevée.
Carine dit : « - j’en connais plus maintenant sur la mécanique, oui mais, est ce que le moteur va tenir ? »
Frédéric dit : « - Super ! Aujourd’hui nous pouvons enfin partir en Amérique !! »
Laura dit : « - Dans un an, je rentre en France !! »


Et une fois de plus !
 Suite au séjour « Remise en forme », Frédéric et Laura sont allés faire un petit tour à cheval au club de polo de Corrientes. Le patron du garage « El Parador » en est le Président.

à Paso de Patria

« - Le moment est propice pour vous dire combien les argentins sont accueillants et adorables. Si nous n’avançons pas c’est également parce que nous sommes continuellement invité à manger ou bien à résider chez les gens que nous rencontrons. »
Puis non loin, histoire de récupérer, arrêt de deux nuits à Paso de Patria. Plus petit et plus typique que le village de Colon. C’est un endroit où l’on pêche avant tout au bord du grand fleuve Parana.


Nous continuons notre route vers les montagnes de Cordoba.
Nous visitons Cerrro Coloraro, petit village paisible, entouré de petits sommets aux formes sculptées.
Près du camping municipal, où nous sommes installés, il y a un chemin, plutôt directe, de 400 m de déniveler qui monte au plus haut sommet du coin.
« -Profitons en car, ici, il y a beaucoup d’endroit « privado ».
Nous ne paierons que 15 pesos / nuit soit 3 €. Nous repartons après quatre nuits, direction Merlo.



Cerro Colorado

Cerro Colorado
 Le 16 octobre 2010, après un mois et demie de plaine et de pampa, enfin des montagnes
en vue. Nous sommes finalement à San Javier, un joli petit coin au pied de la sierra. Ici chacun construit sa maison à l’endroit où il veut et prend les terres dont il a besoin.

 Les constructions grappillent doucement le piémont et les accès aux sommets deviennent privés, difficile d’y pénétrer sans autorisation. Mais, le Cerro Champaqui, sommet de 2884 m d’altitude, nous appelle.

Alors, pour pouvoir passer les barrières, nous nous lèverons, chacun notre tour, très très tôt!! 4 heures! Surtout que les locaux nous présentent l’ascension digne d’un sommet népalais, 8 heures aller et 8 heures retour. Il est vrai que les distances sont longues, ça commence par 4 km de piste puis une interminable crête jusqu’au sommet. 8 heures suffiront pour faire l’aller / retour, on est pyrénéen ou on ne l’est pas !!


Il faut préciser qu’un argentin ça ne marche pas, ça roule, 50 m, 100 m, la promenade dominicale, tout se fait au cheval à benzine.

San Javier - Chez Cachy et Abel
 

Nous stationnons au bord de la piste en face de chez Abel et Cachy. Très vite, nous sommes invité à venir boire un coup puis, bien sur, nous restons mangé. Aujourd’hui, nous sommes le dimanche 17 octobre et c’est la fête de la madre. Des amis sont là, c’est un vrai repas de famille, nous sortons le champagne. Deux jours plus tard, nous invitons Abel et Cachy à manger chez nous « Poulet aux Morilles »…

 Nous sommes arrivé à Barreal le 23 octobre 2010.
Pour y arriver, il a fallut faire un détour de 150 km, pour cause de barrage en construction. « No Problemo ! Notre Petit Baroudeur connait le chemin !! Il faut tout de même rétrograder car le moteur chauffe !!! Et oui, il a de grandes roues, mais un petit souffle !!




Barreal 1

Nous traversons une partie du piémont de la Cordière des Andes.


C’est sec, les sommets de 6000 m sont abrupts, seul le Rio San Juan laisse échapper une ligne tortueuse d’un vert éclatante.
Tel un oasis en plein désert, Barreal est un petit village placé au pied d’une sierra qui forme de petits canyons étroits et secs.


Barreal 2

Nous faisons halte au camping municipal. Le gérant nous montre comment se fait la production d’eau chaude. C’est une cuve métallique chauffée par un feu de bois. Plutôt ingénieux, en plus on peut faire des grillades !

Barreal 3
 Nous restons là quatre jours, le temps de faire les cours de Laura, de laver les affaires et de visiter le coin.
Nous continuons notre périple vers le sud. Nous passons Mendoza et San Rafael.


 





Los Molles 1

Le 28 octobre 2010, nous faisons un crochet par Los Molles, une station de ski. Pas de chance celle-ci est privé, il nous faudra dormir plus bas. Nous ne resterons pas longtemps car le froid est là et il neige sur les sommets. Et oui, ici, c’est le printemps !



Saline

A Neuquén, nous prenons la direction de la péninsule Valdes, les baleines nous y attendent peut être ! Sur la route, nous nous arrêtons voir une saline. Laura est en admiration devant cet immense plateau blanc.




Rio negro
Maintenant nous parcourons un paysage de montagne arrondis, au loin un volcan. La route se transforme en piste et progresse sur un champ de lave sur plusieurs kilomètres



Luna Rojo
 



C’est le 31 octobre 2010, Nous avons fêté l’anniversaire de Carine à côté de la Valle de la Luna Royo.









Luna Rojo

Pour cette occasion, Frédéric a mijoté un bon petit plat ! Mais dommage, le vin ne passe pas, et nous serons malade le reste de la soirée.
Féliz año Carina !!!




Punto Piràmides. Valdes
 
Valdes


Valdes

 Nous sommes arrivés le 5 novembre 2010 de la péninsule Valdes, une réserve naturelle inscrite au Patrimoine de l’UNESCO. Cette énorme excroissance de 97 km de large et de 63 km de long, offre une série de golfes, de falaises et de plages. On peut y observer, de petites colonies, de lions et éléphants de mer, des pingouins et autres animaux marins. Les baleines viennent aussi ici, chaque année, mettre bas et élever leur petit.


Valdes
   En arrivant à Punto Piràmides, le seul village de la péninsule, nous avons retrouvé Bruno et Michelle, le couple d’allemand rencontré à Iguazu. Ils partaient pour la Playa Punta Pardelas, un endroit tranquille et sauvage de la péninsule. Nous les avons suivie sans hésiter.



Des côtes solides pour mamie !


Valdes


Valdes

Les baleines sont au rendez vous !

 C’est ici que l’on a pu voir, durant six jours, les baleines de très très prêt. C’était un spectacle fascinant, très émouvant et gratuit !

Punta Tombo
 
Quelques kilomètres plus au sud, à Punta Tombo, nous avons été voir la plus grande colonie de pingouins de Magellan (jusqu’à 1 millions). C’est la période de la ponte, chacun dans son trou pour 40 jours de couvaison. Le mâle et la femelle se relaient à cette tâche.





PN Bosque Pétrificado
 
Le 11 novembre 2010. Toujours sur la route n° 3. Nous voulons aller voir les arbres pétrifiés près de Sarmiento. Nous ne les trouverons jamais, mauvais aiguillage ! Cela nous aura coûté un plein de gasoil et 200 km de piste. Nous irons finalement, le même jour, au parc national del Bosque Petrificados. Le garde du parc Màrtin Schripsen nous a permis de stationner près de son habitation et nous a invité à manger. Màrtin vit là, au cœur du parc, avec sa femme Florencia et sa fille de 7 mois, Manuela. Ici il ne faut oublier le pain car le premier village et à 200 km !










PN Bosque Pétrificado
 
Le lendemain nous avons parcouru le sentier fléché qui mène aux troncs d’araucaria pétrifiés. Ils sont énormes et bien conservés, nous pouvons même les toucher.
Comme c’est la seule balade autorisée, en dehors de la piste, Màrtin nous propose de nous emmener faire l’ascension du volcan (250 m de dénivelé).




En fin d’après midi nous montons au sommet. Le point de vue est magnifique de là nous découvrons un ensemble de petits sommets chapotés avec une immense lagune.

PN Bosque Pétrificado vue du sommet

Deux jours on passé, nous prenons la route d’el Calafate. Nous avons 300 km à faire dont 200 km de piste. Nous espérons qu’elle sera en bon état !

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Nous sommes arrivés le 15 novembre 2010 à El Calafate, une petite ville agréable qui profite pleinement du tourisme. Ici, il y a tout ce que l’on veut, les commerces abondent, les prix aussi !



Lago Roca


On va les manger !
Après avoir passé deux nuits au camping El Ovejero pour avoir internet, nous sommes partis dormir près du Lago Roca. Ce lieu ce dit être un lot de consolation pour ceux qui ne peuvent pas s’offrir la navigation vers le glacier Perito Moreno. Pour nous il aura été un endroit où nous avons pu voir des animaux sauvages (renard, putois, lièvre, condor), manger des pissenlits et des morilles et faire de la marche, montée au Cerro Cristal, magnifique belvédère offrant une vue sur el lago Argentino et le glacier Perito Moreno, le plus accessible et le plus spectaculaire des Glaciers.



Le 23 novembre 2010, nous arrivons à El Chalten, la capitale du treck et du vent. Une pensée pour Patrick Soulan, mon collègue, qui est venu ici l’été passé. La météo est bonne, nous partons dès le lendemain pour trois jours de randonnée au pied du Cerro Torre 3102 m et Fitz Roy 3405 m.


El Chalten


Et c'est parti !

Le glacier de las Piedras Blancas
Nous mettrons 3 heures pour arriver au campement Poincenot. Les distances sont longues mais il y a peu de dénivelé. Les chemins sont bien indiqués et sont déjà trop fréquentés. Pour se mettre en appétit, nous partons voir le glacier de las Piedras Blancas. Le passage dans les éboulis, avant d’atteindre le lac, a beaucoup plu à Laura


Titeuf nous accompagne !

Le lendemain nous monterons, chacun notre tour, au Lago de Los Tres. Le plus jolie point d’observation pour admirer le Fitz Roy et les tours Poincenot et Rafael pris dans une mer de glace. Après avoir mangé, nous partons pour le campement de Agostini par las lagunas de la Madre et de la Hija, parcourt beaucoup moins fréquenté. Près de là, nous irons voir el Lago Torre et le glacier Grande. Là aussi, le spectacle est grandiose ! Mick, si tu vois les photos tu meurs !


Merci Dame nature pour la météo car durant une semaine nous avons pu profiter des chemins aux alentours d’El Chalten.



 Lago de Los Tres



Le massif du Fitz Roy

Le campement

Le 29 novembre 2010. Nous continuons notre route vers le nord, direction el parque Perito Moreno. Nous nous arrêtons à la station service du village de Très Lagos pour faire le plein (ne pas oublier car la prochaine à Perito Moreno ville est à 700 km). Ici sur 200 habitants il y a 70 enfants et tout le monde travaille dans les diverses administrations du village.

A notre arrêt, José, le gérant de la station service emmène Laura jouer avec ses deux enfants, Josefina 9 ans et Felipe 2 ans et demi. C’est comme cela que nous sommes restés jusqu’à 23 heures à discuter avec José et Claudia, sa femme. Nous dormirons là avant d’attaquer la piste.


Le lendemain, nous arrivons dans l’après midi au parque Perito Moreno. Avant de s’installer, nous faisons un arrêt obligatoire chez le garde. Ce parc est moins fréquenté que les 33 autres Parcs Nationaux de d’Argentine, les 98 km aller et 98 km retour sur de la piste décourage peut-être certains de faire le détour, de plus le coin à la réputation d’être « venté » !


Le lac Burmeister

 Nous trouvons un endroit près du lac Burmeister, nature sauvage, un coin magique quoi ! Durant la nuit, le vent se renforce et la neige arrive. La température chute rapidement, jusqu’où va-t-elle descendre durant la nuit ? Heureusement nous sommes à l’abri du vent !

Le lendemain le temps ne nous encourage pas à mettre le nez dehors. Nous restons donc au chaud dans le Petit Baroudeur. Le chauffage montre une faiblesse, et se met à fumer ! Il y avait bien une petite odeur de gasoil dont on se serait bien passée, mais là, ça fume !



Parc Perito Moreno 1


Et voilà que Frédéric, le Bricoleur de l’extrême, comme l’appelle Laura, démonte le chauffage et vue la température il a intérêt à le remonter et que ça marche. Le moment est propice d’écouter avec la louloute la chanson de Joe Dassin, « le chemin de papa » :

« - Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin papa, c’est vraiment fatiguant d’aller où tu vas, qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin papa, tu devrais t’arrêter dans ce coin ».

Bon ! Le chauffage est nettoyé et il ne fume plus, par contre, Fred s’en doutait un peu, le préchauffage du moteur ne fonctionne pas. Il démonte la bougie, la nettoie, rebranche les fils qui étaient dénudés, mais la bougie doit être morte, il faudra la changer. Nous essayons de démarrer et la batterie du moteur se décharge. Monsieur bricolage résout une fois de plus le problème. Quelques rayons de soleil suffiront pour la recharger grâce aux panneaux solaires. Mais voilà, il est trop tard pour prendre la route, alors nous choisissons de dormir en haut d’une petite pente bien au vent, hum ! Là, beaucoup de bruit durant la nuit, les rafales sont puissantes et il fait bien froid on se croirait dans un bateau, ça bouge.


Le lendemain c’est tout blanc, nous avons même retrouvé des stalactites de glace sur le camion. Il y a toujours autant de vent et il neige encore. Notre camion est juché en haut de son monticule et refuse de faire les quelques centimètres nécessaires pour démarrer dans la pente, Carine a beau pousser fort ça ne bouge pas. Bon au pire la maison du garde est à 16 km et il finira bien par venir voir ce que sont devenus los gringos locos !!!
Mais Frédéric n’a besoin de personne et réussit à bouger le camion qui démarre enfin.
Merci Fred et la pelle US ! Nous décidons d’aller au plus vite vers le nord, plus au chaud pour le camion et pour nous.

Jusqu’au village de Perito Moreno la routa 40 n’est pas goudronnée. Les vibrations causées par la piste en rénovation nous ont coûté la réparation de l’attache d’un amortisseur arrière. Fred en profite pour modifier l’installation électrique afin de pouvoir basculer la charge de la batterie du camion avec les panneaux.


NB : Pour ceux qui n’ont pas suivi, il y a en Argentine un glacier, un parc national et une ville appelés Perito Moreno mais tous sont distants de plusieurs centaines de kilomètres. Pour info la piste c’est marrant 5’ ensuite ça devient très usant pour nous comme pour le camion qui n’est pas un exemple de souplesse sur la tôle ondulée.

Nous sommes arrivés au bord du lago Buenos Aires à los Antiguos le samedi 4 décembre 2010. Il y a beaucoup de vent mais les températures sont meilleures. La frontière chilienne est à quelques kilomètres de là. Nous resterons trois jours dans le coin pour manger les produits frais qui ne passeront pas la douane. Nous dormons deux nuits près du Rio Antiguos. L’endroit est propice pour sortir la canne à pêche. Nous nous sommes passés du permis qui coûte 425 pesos soit 85€ (permis annuel pour pêcher dans tout le sud de l’argentine).

Rio Antiguos

C’est plutôt pas mal, pour une deuxième tentative durant ce voyage, Laura et Frédéric ont attrapé 3 truites en 2 jours. Cuisinées avec quelques amandes ce fut un régal !
Jusqu’à maintenant les tentatives de restaurants nous ont laissé sur notre faim. On mange mieux chez « le Petit Baroudeur ».


Nous passons la frontière le 7 décembre 2010. Les douaniers chiliens plutôt sympas ne nous feront pas vider le camion comme dans certains passages, paraît-il ! En dehors des produits alimentaires tels que les laitages, les viandes, les fruits et légumes, sont aussi interdits les plantes, les souvenirs artisanaux en bois, en plume et en corne. Laura a faillit ne pas passer !


Vallée Jeinimeni

la Piedra Clavada
Après avoir rempli le frigo à Chile Chico, nous partons dormir au départ d’une petite randonnée à 25 km du village. Le chemin quitte la vallée Jeinimeni et forme une boucle de 10 km où l’on peut voir la Piedra Clavada, un totem en pierre de 40 m de haut, la Cueva de los Manos, peintures rupestre du peuple des Tehuelches estimé à 7000 ans et la Valle Lunar, formation rocheuse qui ressemble à une vallée lunaire, nous trouverons également un gisement de bois pétrifiés.
la Valle Lunar



la Cueva de los Manos



Une nouvelle piste nous attends, nous longeons maintenant le lac en direction de la routa Austral n° 7, à nous le Chili !

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Nous avons longé el lago Général Carrera, un dès plus grand lac du Sud de l’Amérique. Nous laissons les montagnes arides pour arriver dans les vallées verdoyantes et bien arrosées. Nous avons retrouvé une fois de plus la neige, mais là il n’y aura pas de second épisode « Batterie déchargée » car nous ne sommes pas restés 2 nuits consécutives au même endroit. Ici tous les villages prennent le nom de la rivière qui le traverse (Puerto Rio Guadal, Puerto Rio Tranquillo,…) C’est dans ce dernier village que nous avons rencontré deux camions de voyageurs allemands. Ce soir là, le restaurant Petit Baroudeur affiche Complet.


Pueto Guadal



Pueto Tranquilo
 
El Cerro Castillo
Nous arrivons à Villa Cerro Castillo le 10 décembre 2010, un petit village au abord d’une Réserve National de 180 000 hectares du même nom. Il y a ici une randonnée de 3 jours que Frédéric voulait faire en solo, mais le temps ne si prêtait pas.
Une accalmie me permettra de monter jusqu’au laguna Cerro Castillo depuis le village. Le sommet ressemble, comme l’indique son nom, à une citadelle de pierre noire prise dans la glace.



Chez Ernesto 1

Sur mon chemin, j’ai fait la connaissance d’Ernesto, le vacher qui travaille sur les terres où passe le chemin. Il me propose de monter sur son cheval pour m’emmener sur le bon chemin de peur que je me perde. Comme une andouille, je refuse gentiment de peur que la charge soit trop importante pour le cheval. Nous nous sommes recroisés plus haut. J’aurais aimé le prendre en photo, le vrai gaucho sur sa monture avec son lasso de cuir, ses éperons et sa peau de bête en guise de selle de cheval. Hélas ce n’est pas Antonio Banderas ! 

Il m’annonce que les vaches sont un peu nerveuses car elles ont leurs petits et m’invite à boire el mate (sorte de thé local) à mon retour. J’accepte avec plaisir. A mon retour je suis allée boire le maté avec Laura. Hormis les vaches, les chevaux, Ernesto vit avec ses chiens et ses chats, Laura est aux anges !
Nous l’invitons, à notre tour, à passer la soirée dans le petit Baroudeur.


Chez Ernesto 2

Je lendemain, à 7 heures du matin nous sommes allés voir la traite qu’Ernesto fait chaque semaine pour sa propre consommation. Nous repartons l’après midi avec trois litres de lait frais. Merci pour ce bon lait ! Qu’il est bon de retrouver les souvenirs d’enfance !!

 A Dos Lagunas
Le 13 décembre 2010, nous sommes arrivés à Coyhaique (Chili), la ville la plus importante du coin. Hormis la Plaza Armas, grand jardin public, où se tien un marché de noël et une rue décoré d’un sapin, l’ambiance des fêtes manque un peu. Laura veut refaire la déco de la ville en y ajoutant, musique, manèges et guirlandes lumineuses.Les produits en magasin ne nous permettrons pas de trouver chapon, langouste et bûche de noël. Heureusement nous avons le foie gras pour agrémenter le poulet avec les morilles que nous avons trouvé lors d’une balade à Dos Lagunas à 30 km de la ville.

Carretera Autral
 
Nous reprenons la route six jours plus tard. La route qui va à Puerto Aisén suit une vallée aux pentes raides et à la végétation dense. « - J’ai l’impression d’être à la Réunion ! »
Nous découvrons les caprices de dame nature qui lorsqu’elle évacue son trop plein d’eau nous émerveille par ses innombrables et vertigineuses cascades.

Nous arrivons très vite à Puerto Aisén qui n’a finalement aucun intérêt touristique. « - Nous idéalisons parfois certains endroits, nous pensions trouver un petit port de pêche dans une crique où les touristes afflux pour venir déguster le poisson fraîchement pêché. Mais là, nous sommes très loin de cette image idyllique !


Nous avons traversé plusieurs kilomètres de forêt primitive où le Notofagus Pumilio est omniprésent, « - c’est la jungle ! ». Cet arbre de plus de 60 m de haut était autrefois abattu et brûlé pour faire place à l’élevage de bovins. En dehors des exploitations forestières réglementées une récente loi interdit de couper du bois vert, même chez soi.



Un parapluie naturel !.
Le Nalca : Le coeur de la jeune tige se mange cru, mais c’est meilleur avec un peu de sel
  Comme l’indique le nom de l’endroit où nous sommes « Rain forest », il pleut !



el Ventisquero Colgante
  
Nous avons pris en stop deux jeunes israéliens puis deux autres plus loin. Le village où nous devons les déposer est à 145 km. La piste est mauvaise et il pleut encore. Nous trouvons un abri où les jeunes passeront la nuit. Fidèle à sa réputation le Petit Baroudeur concocte une petite recette asiatique de derrière les fagots et Laura profite de l’occasion pour mettre tout le monde au UNO version Franco-Hebraïque. « -Certains diront que ce fut leur meilleur repas depuis leur arrivé en Amérique du Sud ».

Le lendemain, avant d’arriver au village de Puyuguapi, nous ferons ensemble une marche de 4 heures dans le PN de Queulat pour aller voir el Ventisquero Colgante du coin (lac et glacier).


el Ventisquero Colgante

A l’issue de la randonnée, nos jeunes amis tiennent à nous préparer le déjeuner.
Il faut savoir qu’en Israël le service militaire et obligatoire, trois ans pour les hommes et deux ans pour les femmes. Beaucoup d’entre eux s’offrent un voyage juste après, pour décompresser.



Nos amis Israëliens

Nous sommes repartis du parc avec un 5ème passager. Heureusement Fred à le transport en commun mais le Petit Baroudeur accuse un peu la surcharge sur ces mauvaises pistes.

Nous arrivons à Futaleufù le 21 décembre 2010. Le réveillon de noël n’est pas loin, nous décidons de le passer ici.



Les préparatifs !

Rio Futaleufù
Pour la 1ER fois nous sommes dans un endroit où se conjuguent VTT, randonnée et rafting. « - Là nous allons faire râler mais, nous avons une pensée pour nos amis marins de Beaudéan expert de nos Gaves endormies. Ici s’enchaînent sur le Rio Futaleufù, top mondial, les niveaux 4 et 5 dans une échelle de 1 à 6 ». Frédéric en redemande !




 


L'assistance Rafting



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Noël 2010
    
Par manque de participants, Carine aura quand même goûté aux joies du VTT et ramènera un souvenir « mordant » du Chili.

Très vite la neige c’est installé sur les sommets et nous partagerons le repas de noël avec la fraîcheur.


Le mauvais temps nous ramène finalement en Argentine. En L’espace d’une centaine de kilomètres nous passons de l’hiver à l’été.



Noël 2010
  
Lucie, Norah et Laura 
C’est le 27 décembre 2010, nous prenons la direction d’El Bolson.
En route nous nous arrêtons au camping Lago Epùyen. Frédéric a donné rendez vous à cet endroit à Marc et Laure, un couple de Suisse Roman qui parcourt Amérique du Sud pour 1an avec leurs filles, Lucie 5ans et Norah 2 ans. Durant deux jours, nous avons profité du lac et fait fonctionner les COB pour un le concour de Pizza et tarte aux pommes.

Lago Epùyen
Quelques kilomètres plus loin et nous sommes à El Bolson. Les sauts de puce que nous faisons maintenant nous conviennent, mais attention pas de mauvaises habitudes à prendre car la route est encore longue jusqu’en Bolivie!





Le départ ...
... de la randonnée

De là, plusieurs randonnées sont possibles. Nous choisissons de partir tout les trois au refuge Hielo Azul à 1516m. Il est possible de faire une traversée qui passe par d’autres refuges de même altitude avec un retour en taxi sur une dizaine de kilomètres.

Nous avons pris le temps pour monter les 1100 m de dénivelé. Les taons étaient nombreux sur le chemin et le pique-nique fut très agité. Les derniers mètres se firent au pas de course car l’orage menace…





Mirador del Raquel



Mallin de Los Palos

 Le refuge est tout en bois, un peu comme une grande cabane de trappeur. Nous y avons dormi le 1ER soir car la pluie n’a pas cessé depuis notre arrivée.


Refuge Hielo Azul


Comme beaucoup de refuge, il est ici proposé la cerbeza casera (bière maison), Fred profite de l’occasion pour prendre note de tous le processus de fabrication. Ca parait très simple, il faut juste trouver de l’extrait de Malt et un peu de Houblon, pour le reste une expérience à mettre en œuvre dans le futur. Il prend également note du système très simple et ingénieux pour produire de l’électricité avec la force de l’eau à suivre….


Sur le chemin du Lago Hielo Azul
La formule agneau grillé pour le réveillon du nouvel an et la rencontre d’Abril 6 ans (fille des gardiens) nous feront dormir une seconde nuit sur place, mais sous tente. A tour de rôle, nous montons au lac Hielo Azul (1700m) puis nous faisons une balade de moins d’une heure, au refuge Natacion l’après midi.



Lago Natacion
Nous avons trouvé les Argentins les moins festifs de l’Argentine, le réveillon du nouvel an était d’un calme trop calme ! « -Peut être car nous étions les seuls à manger avec les gardiens ? Je pense plutôt qu’ils sont là depuis bien trop longtemps, blasés et un peu sauvage à la fois. »



Le début de la cuisson

Heureusement l’agneau grillé, notre champagne et les cotillons de Laura ont égayé la soirée!





Pour la famille et les amis !

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El Carpintero
 
Nous sommes arrivés à San Carlos de Bariloche le 6 janvier 2011, la ville la plus peuplée de Rio Négro et le centre touristique le plus important d’Argentine. On dit qu’ici commence le monde le plus envoûtant de la Patagonie où montagnes, forêt et lacs s’harmonisent sur 710 000 hectares pour former le Parc National Nahuel Huapi, le plus ancien parc créer en 1934.


Nous sommes partis à tour de rôle en randonnée, depuis Cerro Cathédrale, la station de ski la plus populaire du pays. Les chemins sont + + + aussi! Ils montent direct sur des pentes d’éboulis et de sable, parfois il faut escalader et les descentes se terminent dans des couloirs de pierres.




Rando de Carine (Lago Frey)
 
Rando de Fred (Lago Negro)
Frédéric a passé la partie la plus technique du parcours et depuis Carine râle. Elle y serait bien retournée avec un sac plus léger, mais une fois de plus la neige nous a rattrapé.



Visite de la vallée Tronador

Le Monte Tronador (3484m)

 

On a retrouvé la neige !
 

Va t’elle nous suivre encore longtemps ?
Après quatre jours de pluie et un thermomètre qui affiche 7°, nous décidons de prendre la route vers le nord, direction San Martin de Los Andes.

Après un bref arrêt à la Intendencia Parque Nacional Lanin en ville, nous prenons la direction du volcan (3776m). Sans transition nous retrouvons un décor de pampa avec un piémont pelé et sec. Le soleil est là, le vent aussi.













Nous sommes arrivés très vite à la frontière du Chili. Comme beaucoup de monde nous nous sommes arrêtés au pied du volcan, seul les personnes avec l’équipement obligatoire (casque, crampons, piolets, radio… peuvent gravir le Lanin.




Le Volcan Lanin
 

Le 21 janvier 2011, nous nous sommes arrêtés à Pucon, uniquement pour faire quelques courses. Cette ville est très appréciée des chiliens pour son ambiance de station balnéaire. Nous sommes en plein milieu des grandes vacances scolaires, il y a beaucoup de monde.


Le Volcan Villarica

Nous avons dormi sur un petit emplacement en direction de la station de ski. Là, nous avons fait la connaissance d’un ancien guide de haute montagne qui nous a fait visiter son futur restaurant en chantier depuis trois ans. Ici nul besoin de permis pour construire ou agrandir sa maison. Nous avons fait le plein d’eau chez lui puis nous sommes montés voir une grotte au pied du volcan Villarrica.


Saliha nous avons enfin de la semoule !
Nous avons été étonné de voir une grotte formée par une ancienne coulée de lave. On a du mal à croire que cela puisse être possible… et pourtant ! La visite dure environ 1 heure. Avec l’aide de panneaux éclairés, le guide explique aux enfants le déplacement des plaques continentales, de la formation des Andes, de l’activité d’un volcan dont l’évolution du Villarrica, toujours en activité et enfin de l’apparition de la grotte.

Nous n’avions pas l’appareil, dommage cela valait quelques photos !



Traversée Villarrica - Puesco
 

Traversée Villarrica - Puesco
 


Carine est partie le jour suivant sur une traversée allant de Villarrica (volcan) à Puesco. Ce furent 4 jours de bonheur dans de splendides paysages.




Laguna Azul Traversée Villarrica - Puesco

una Blanca  Traversée Villarrica - Puesco





Après avoir passé une nuit à Villarrica ville près du lac et fait un peu de pédalo avec Laura qui n’arrivait pas aux pédales. Nous sommes allés à la Réserve National Malalcahuello le 28 janvier 2011.


L’araucaria pousse entre 900 et 1700 mètres d’altitude.
Les pinions se consomment sous forme de farine et
étaient la base de la nourriture des Pehuenches. (Peuple indien)

Cette réserve se trouve près du Parc National Conguillon, la 1ère région des araucarias, arbre endémique du Chili et d’Argentine. A cet endroit se tient le volcan Lonquimay et son petit, le Navidad, apparut à noël 1988.

Le Longuimay, le Navidad et Laura


!!!!!!!
 
Nous sommes montés avec Laura au sommet du cratère. Son accès est plutôt facile grâce à une piste que l’on peut emprunter en véhicule, après, il reste 1h30 à 2h de marche pour monter au sommet. Le seul inconvénient pourrait être la chaleur, mais aujourd’hui la fraîcheur est là, quelle chance!
Laura était aussi impressionnée que nous, de voir ce désert de sable noir et ses immenses coulées de lave.
Le Navidad











Frédéric est parti faire le tour du volcan Longuimay. Il a fait 70 km en deux jours et aura regretté de ne pas avoir fait la boucle en VTT, car trop de piste !




Le tour du Longuimay
   

On aurait bien voulu le ramener à Marie
mais il ne rentre pas dans le camion
 
Le 4 février 2011, avant d’arriver à Santiago du Chili, nous nous sommes arrêtés à la Réserve National Rio de Los Cipreses. Nous sommes à 1100 mètres d’altitude, l’endroit est maintenant plus dénudé, les cactus remplacent peu à peu les feuillus. Après 6 km de piste amochés, nous sommes arrivé sur une aire de camping. Nous étions étonnés de voir autant de monde ici. Les chiliens viennent passer les vacances où monte à la journée pour se rafraîchir en altitude.

Le camping PN Cipreses
Comme nous avions notre quota de « Glaciers » nous ne sommes pas allés jusqu’au fond de la vallée (3 jours de marche A/R) pour voir celui de Los Cipreses.





L'ambiance chilienne
 

Fredéric, Edouado et Ivan


 

PN Cipreses
 
Nous avons profité de l’ambiance du camping chilien durant quatre jours. Le Samedi soir était particulièrement animé.

Nous allons maintenant traverser la Capitale à pas de course, Cap sur l’Océan Pacifique !