La Bolivie

Nous avons aussi rapidement passé la ville de Valparaiso, le principal port maritime chilien. Nous pensions faire à cet endroit un arrêt « garage » pour réparer une fuite d’huile, une fuite à l’échappement, remettre en place une barre de torsion avant, changer la bougie de préchauffage, le bouchon du vase d’expansion et le câble du compte-tours qui est cassé, re-fixer la barre de direction, revoir les fixations des amortisseurs arrières,… Je pourrais encore compléter la liste, mais là c’est déjà pas mal !


Bétonnage de la côte

Donc nous avons pris la décision de faire tout ça en Argentine, au pays de la mécanique où la marque Iveco est représentée. En attendant nous pensons à vous et nous sommes à la plage.

Papudo playa
La côte pacifique est en pleine mutation. Les promoteurs immobiliers s’en donnent à cœur joie et la côte ne sera bientôt plus qu’une succession de bâtiments et de résidences sécurisées

Papudo


Nous avons fait une première baignade à Papudo, charmante petite ville qui mérite un arrêt plage.









Tongoy playa

Puis le 7 février 2011, plus au nord, nous sommes restés quatre jours à Tongoy, village de pêcheurs où l’ambiance du marché (Caleta) vaut le coup d’œil.







Cateta de Tongoy

Tongoy



vallée Elqui





Le 13 février 2011. Rapide arrêt dans la vallée d’Elqui. Les vignes nous entourent et montent parfois haut sur les pentes sèches et désertiques. C’est dans cette région que l’on fabrique le Pisco, alcool national. Nous nous sommes arrêtés une nuit au village Piso Elqui le temps de prendre un verre en terrasse et de profiter du paysage.




vallée Elqui

Auparavant ce village s’appelait Union, en 1939 il a était renommé Pisco Elqui par le gouvernement chilien dans le but d’enregistrer l’exclusivité du nom Pisco avant le Perou et sa ville Pisco.






Le lendemain, nous sommes allés plus loin dans la vallée. Le petit Baroudeur à chaud dans les montées, pas très encourageant pour le col à 4780 m que nous devons passer demain !!!


Sur la route d' El Paso de Agua Negra
 Nous sommes arrivés la veille au poste de frontière chilien à 2000 mètres d’altitude. Jusqu’à maintenant le col (paso) était fermé pour cause d’éboulis côté argentin. C’est beau, c’est grandiose avec un dégradé de couleurs inimaginables. Nous montons tout doucement, les yeux souvent fixés sur la jauge de température.



A 3750 mètres d’altitude nous avons fait un 2ème arrêt pour laisser le moteur refroidir, montera, ne montera pas, explosera ou n’explosera pas ????



A 4000 m, Frédéric est crispé sur son volant, moi je n’ose pas regarder les pentes raides de droite et Laura est hilare, l’altitude sans doute.




Sur la route d' El Paso de Agua Negra

A 4780 m El Paso de Agua Negra est enfin devant nous, tout le monde est soulagé mais le Petit Baroudeur est à bout de souffle. Nous ne dormirons pas là cette nuit, le mal de tête se fait ressentir. Quel moment inoubliable !!


Sur la route d' El Paso de Agua Negra




Sur la route d' El Paso de Agua Negra


Nous roulons en direction de San Juan au nord de Mendoza pour rencontrer le mécano d’Iveco qu’un chauffeur de minibus nous a conseillé. A 17h le Petit Baroudeur est de suite pris en main grâce à Gaston Cuello, le chauffeur du minibus qui a prévenu le garage de notre arrivée.

Pour cette première nuit, Marcelo Peña le patron du garage Iveco Camiones, nous a conduit à l’hôtel Viñas del Sol. C’est le luxe, piscine, chambre immense, restau et marbre à gogo.

Carine et Laura sont enchantées, Frédéric dit qu’il ne faudrait pas prendre de mauvaises habitudes. Le lendemain nous attendons toujours le joint du cache de la distribution commandé à Mendoza. Heureusement il y a une piscine à deux pas du garage.


Iveco Camiones

Le soir venu pour rester dans le jus nous dormirons dans le camion, dans le garage. Chaleur moustique, proximité de la rocade, relents de gasoil et d’huile nous accompagnent toute la nuit. Après une nuit digne d’une station YPF, nous visitons le centre ville de San Juan…. No comment ! Carine et Laura finiront la journée à la piscine et à 21h 30 le Petit Baroudeur était enfin libre.


La cuenta : 1600 pesos (5 peso$ = 1 €uro) pour environ 15 heures de main d’œuvre, joint d’échappement, joint du cache de la distribution, bougie de préchauffage, bouchon de radiateur, courroie d’alternateur et calorstat plus divers boulons, faites le compte c’est moins cher qu’une vidange chez Toyota et le tout en musique…






Le 19 février 2011, nous sommes en route pour les parcs de Talampaya et Ischigualasto inscrits au Patrimoine Mondiale de Unesco.
Chemin faisant nous rendons hommage à la Difunta Correa haut lieux de pèlerinage.


Difunta Correa
 L’histoire raconte que pendant la guerre de 1840, Correa partit à la recherche de son amoureux, emportant son enfant dans sa quête. Bientôt, les vivres manquèrent, et Correa mourut de soif, de faim et d’épuisement. Quelques jours plus tard, quand on découvrit son corps, l’enfant tétait toujours sa défunte (difunta) maman et, miracle ! vivait encore.

Fin de la légende et début du culte. L’emplacement supposé où l’on trouva Correa devint le Lourdes sud-Américain. Non que l’infortunée maman ait été réellement canonisée, mais plutôt récupérée par la croyance populaire qui lui prêta des pouvoirs miraculeux.

De la frontière bolivienne à la Terre de Feu, on vient de toute l’Argentine, et même des pays limitrophes, confier son destin et celui de ses proches à la Difunta Corea.


Difunta Correa










La montée au sanctuaire est jonchée de maquettes de maisons, de plaques d’immatriculation, de pièces de voiture et près d’un bassin, de bouteilles d’eau. Nous avons fait notre part d’offrande en déposant une petite bouteille d’eau et laissé une pièce du camion pour protéger sa route. En plus d’un nouveau souffle, nous l’avons bardé d’ex-voto à la gloire de la Difunta Corea. Alléluia !


Le Petit Baroudeur est maintenant fin prêt pour la suite du voyage.



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La Vallée de la lune

Le 19 Février 2011, nous nous sommes arrêtés à San Augustin de Valle Fertil dans un camping. Le temps est gris, il pleut. Les parcs d’Ischigualasto et de Talampaya, plus au nord, sont fermés pour cause de mauvais temps. Nous sommes restés là trois nuits en espérant retrouver le soleil.

Le cinquième jour nous avons pu visité le Parc d’Ischigualasto dit vallée de la lune inscrit au Patrimoine Mondial de Unesco. Les restes de dinosaures exhumés ici sont les plus vieux du monde. Sur les cinq points de visites seul trois sont accessibles. Le parcours se fait en convoi avec un guide.

Conclusion de cette visite, au final pas si intéressant que ça, nous avons payé pour voir des paysages visibles et gratuits par ailleurs.
La Vallée de la lune

Le 24 Février 2011. La pluie est toujours présente, pas normal nous disent les habitants du coin. En arrivant sur Belen, c’est le déluge, très vite les rues prennent des allures de torrents. Les passages à gué sont encombrés et les routes sont barrées.


Sur la route de Belen



Nous avons passé la nuit en ville et le lendemain après midi nous avons du attendre que la route soit dégagée de plusieurs éboulis tombés la veille.








Sur la route de Belen

Sur la route de Belen


Entre Belen et Santa Maria (routa 40), nous avons fait une belle rencontre, celle de George Probts, un cycliste solitaire parti d’Ushuaia et en route pour l’Equateur.


Georges


George est un jeune retraité, passionné de cyclisme, coureur, marchand de vélo, 12 tours de France en assistance vélo plus d’autres courses à travers le monde. A son actif il a déjà l’Australie et toute l’Asie dans les jambes. Nous suivons son aventure et lui souhaitons bonne route.
Voici son Blog : http://amsud-che-40.ch/




Le 26 février 2011 nous sommes restés trois jours à Santa Maria où nous avons vu un défilé de danse traditionnelle. Non loin de là, à Amaicha del Valle, une fiesta se prépare, la Pachamama ou Madre de la tierra.

Les ruines Quilmes

En attendant les préparatifs nous sommes allés visiter les ruines de Quilmes à quelques kilomètres de là. Dans une sorte d’amphithéâtre naturel, les indiens Quilmes bâtirent leur ville en étage partant de la vallée et montant dans la colline.


Sur les hauteurs des ruines Quilmes


Ce fut un haut lieu de résistance indienne lors de la conquête espagnole. Les Quilmes résistèrent pendant 130 ans, ils furent vaincus et déportés en 1666. Aujourd’hui 15% des fondations ont été remontées, nous les avons découvertes depuis les hauteurs.




Le soir même nous sommes allés chez Juan, un artisan que nous avons rencontré aux ruines Quilmes. Il vit au petit hameau de Quilmes à 5 km des ruines et fabrique de petits objets en bois avec des motifs indiens.


chez Juan
La plupart des familles de ce village vivent d’élevage, de culture et de micros commerces.

La Pachamama



Le 3 Mars 2011 nous sommes à Amaicha del Valle, village autonome géré par une communauté indigène et reconnue par l’état argentin en 2002. Nous avons assisté à la Pachamama, coutume ancestrale où l’on célèbre la fertilité de la terre. Offrandes, rite et danses indiennes ont animé la journée.





La Pachamama


Durant deux jours nous avons parcouru depuis Cayafate, la Quebrada de las Conchas, vallée étroite où l’eau et les vents ont façonné peu à peu des formes souvent surréalistes et les Vallées de Calchaquie, montagnes de pierres où les cactus montent la garde le long du Rio du même nom. Sur la route nous avons traversé plusieurs villages dont celui de Molinos où Frédéric n’a pas manqué de nous emmener manger à l’Hacienda de Molinos.


la Quebrada de las Conchas


la Quebrada de las Conchas



les Vallées de Calchaquie


les Vallées de Calchaquie

les Vallées de Calchaquie
L'église de Molinos
Hacienda de Molinos

une bonne table

Cachi Pampa

Après le village de Cachi nous avons quitté la routa 40 et passé le col de la Piedra del molino à 3348 m d’altitude. La descente se fait dans la Quebrada de Escoipe une vallée luxuriante et humide. Le contraste est magnifique et spectaculaire, en l’espace de quelques heures nous passons d’un paysage sec et aride au climat humide et verdoyant.





Quebrada de Escoipe

Salta
Le 7 mars 2011. Nous sommes arrivés hier soir à Salta, la plus grande ville du Nord Ouest argentin. Salta est une ville très agréable et la région recèle de plusieurs curiosités touristiques. Cela va du climat tropical au désert de pierre et de sel.



Salta













Le Cerro San Bernardo - Salta

Salta
Sur le site de peintures rupestres
Du 7 au 11 mars 2011 nous avons parcouru la Quebrada de Humahueca classée depuis 2003 au Patrimoine Mondial de l’Unesco, à la fois pour sa biodiversité et son histoire. Sans le savoir, la première nuit, nous étions installés près d’un site de peinture rupestre. Fabian un homme de 80 ans est venu nous trouver pour nous faire découvrir l’endroit en échange de 20 pesos…

Fabian et Frédéric














le Paseo de los Colorados

Nous avons séjourné entre 3000 et 4000 mètres d’altitude. L’acclimatation c’est faite tranquillement, pas de grands déplacements à pied, juste une petite balade de trois kilomètres, le Paseo de los Colorados ou montagne aux sept couleurs à Pumamarca avant de prendre la route du Chili.






Pumamarca

Après un col à 4170 mètres, nous avons fait un arrêt à Salinas Grandes. C’est toujours impressionnant d’être sur un immense plateau blanc ou les reflets donnent parfois l’impression de marcher dans le ciel. Nous partons maintenant en direction de San Pedro de Atacama, la porte d’entrée du plus grand Salar du Chili.


Route du chili- Paso de Jama
 
Route du chili- Paso de Jama

Route du chili- Paso de Jama

Salinas Grandes





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Le 13 mars 2011, nous sommes à San Pedro de Atacama (2240m d’altitude), charmante petite ville oasis située au cœur d’une des plus belles régions au nord du Chili. Nous nous sommes installés à la sortie du village avec un jeune couple français que nous avons rencontré en arrivant. Christina et Johan sont partis en septembre 2010 de Buenos Aires et désirent finir leur voyage en Alaska sur une période de deux ans et demi. N’hésitez pas à consulter leurs Blog, les photos sont à tomber par terre : http://www.didiandco.net/



 San Pedro de Atacama

Nous profitons de cette rencontre pour regarder comment nous allons attaquer la Bolivie car cela va être une autre aventure, que des pistes, pas de panneaux, la fin de la saison des pluies, le poste frontière à trouver etc…. Prendre la route 21, au nord du Chili nous mènerait plus confortablement sur Uyuni mais voilà nous laisserions les beaux plateaux du sud Lipez avec ses magnifiques lacs.


la Quebrada de Jere
Le lendemain une famille française (Pastre) s’arrête sur notre campement et très vite la table s’agrandie. Du coup, les bouteilles de vin tombent, les enfants jouent ensembles et l’ambiance est au farniente. Nous décidons de partir à trois véhicules pour affronter collectivement l’altiplano Bolivien. Christina et Johan sont équipés de cartes ruse et GPS, ils feront les guides.


Laguna Cejar (Salar de Atacama)

Avant notre départ prévu pour le 19 mars chacun va à son occupation. Pour nous ce sera la visite de la Quebrada de Jere et une baignade au Laguna Cejar sur le salar d’Atacama où nous avons fait l’expérience de la planche dans l’eau salée.


Laguna Cejar

Le 17 mars 2011, nous sommes à Calama non pas pour la visite de la ville mais pour changer l’alternateur qui nous a lâché sur la route des geysers Tatio au nord de San Pedro que nous n’avons pas vu.



Belle endroit pour la fin d'un l'alternateur !

Garage à Calama

Le 19 mars 2011, le convoi est en route. Nous avons pris un peu d’avance pour remonter la route qui retrouve l’altiplano bolivien. Après 1h30 de montée et 2000 m de dénivelés, nous voilà au pied du Liçancabur (5916 m), le volcan le plus proche du village San Pedro de Atacama. Nous partons sans Boliviano, monnaie du pays, car nous avons refusé le taux de change qui s’élève à 30%.



Passage en douane

Il faut savoir que lorsque que l’on passe la frontière Bolivienne on arrive dans une réserve (région des lacs) et l’entrée est payante. Autrement dit, même si l’on désire se rendre juste à Uyuni nous sommes obligés de payer. Sans Bolivianos il a été difficile de convaincre le garde de passer pour rejoindre le Salar. Bon pas une mince affaire, mais comme l’on dit l’union fait la force et nous sommes passés.


Gîte (Laguna Colorada)

Après avoir fait un détour à 5010 m d’altitude au 2ème poste frontière, nous sommes arrivés à la tombée de la nuit dans un gîte près du Laguna Colorada. Nous sommes à 4500 m, Amandine et Daniel sont soulagés de dormir avec les enfants au chaud.
Avec Nathan, Ruben et Hannah la famille Pastre s’est engagée pour un tour du monde en un an, un super projet, non ! Voici leurs site : http://www.tourdumondepastre.com/


Laguna Colorada

L’entrée en Bolivie a été facile, mais… la sortie, de la réserve, dur dur ! Les gardes n’acceptent toujours pas les pesos argentins et chiliens à un taux raisonnable et ne trouvent pas d’arrangement pour nous, ils s’amusent à nous renvoyer d’un poste de contrôle à un autre. Plus loin, toujours à la limite du parc, nous trouvons un échappatoire par une vielle piste pour rejoindre notre route, nous voilà enfin libre !!

Sud Lipez


Sud Lipez

Sud Lipez


Même si nous avons eu un peu de difficultés à circuler sur de les pistes souvent en mauvaise état, la traversée aura été une aventure bien partagée.






 Nous faisons un bref arrêt à Uyuni le 22 mars 2011, une ville pas très gaie aux rues apocalyptiques et aux locomotives rouillées du cimetière ferroviaire.




Aux portes du Salar d'Uyuni
La famille Pastre au milieu, Chistina et Johan à droite


C’est à Colchani, près des usines de traitement du sel que nous avons fait nos premiers pas sur le plus grand salar au monde. Le désert de sel est rempli d’eau, Daniel sera le premier à mettre son véhicule à l’eau pour un tour sensation.


Le Salar d'Uyuni
 


Les « hommes du sel » sont tout près, la tête couverte d’un passe-montagne,
piochant, ramassant des briquettes de sel non iodé à longueur
de journée pour 6 Bolivianos (0,60 €) la tonne de sel.


Le Salar d'Uyuni

Les Hommes du Sel


A notre grande surprise, nous avons retrouvé Christina et Johan sur la route de Potosi. Ils ont dû faire demi-tour depuis Uyuni pour faire réparer leur pare-brise, du coup, nous avons passé la soirée et campé à l’Ojo del Inca, un lac de 100 mètres de diamètre parfaitement circulaire où les eaux sont à 30°.


à l’Ojo del Inca

Christina et Johan


Ronaldo notre guide à droite
Le 25 mars 2011, Nous sommes 5 avec Laura à partir avec Ronaldo, un guide qui a travaillé deux ans dans les mines de Potosi. Il est difficile d’imaginer les conditions de travail des mineurs, air irrespirable, chaleur, extraction du minerai au marteau piqueur ou à la Pioche.                                                    



De petits chariots sur rails sont toujours présents. Les mineurs les poussent pour acheminer les sacs de minerai à l’extérieur. Aujourd’hui, on compte environ 30 000 ouvriers travaillant dans le Cerro Rico sans couverture social et payé à la tache une misère.




Le Cerro Rico


Après notre visite de Potosi, nous avons retrouvé Amandine, Daniel et les enfants et continués la route jusqu’à Challapata en passant par Sucre.






A l'entrée de la mine
 
Mine de Potosi


Mine de Potosi
 
Mine de Potosi


El Tio (protecteur des mineurs)

Sucre est une ville de charme, de caractère et d’histoire. Inscrite au Patrimoine mondiale depuis 1991 elle n’a pas attendu la distinction de l’Unesco pour promulguer une loi mettant le centre ville à l’abri des bétonneuses.

La cantine
Nous avons mangé à la cantine du Mercado Centrale, ici en Bolivie peu ou pas de supermarchés aussi toutes les villes possèdent leur marché central qui se prolonge dans les rues avec nombre de paysans et leurs produits. Celui de Sucre est particulièrement propre et bien achalandé, nous nous sommes régalés avec les jus de fruit frais.




Marché Central
Le dimanche suivant nous sommes partis à Tarabuco, un village à soixante kilomètres de Sucre célèbre dans toute la Bolivie pour son marché. Bel endroit vivant et coloré.


Marché deTarabuco
Marché deTarabuco
  





Marché deTarabuco


Nous avons pu découvrir une Bolivie authentique en passant par une piste de montagne au départ de Sucre en direction de Ocuri.



Ambiance !
 Le départ avait des allures de route de la mort, ce qui nous a valu quelques frayeurs. La suite était magnifique, maisons en terre et paille, champs labourés par les bœufs, rencontre avec la population.









Le dépaysement est total et incroyable. Le temps ici s’est arrêté.




Nous avons laissé cette magnifique route pour retrouver Challapata, endroit où nous avons quitté la famille Pastre. Ils ne doivent surtout pas rater leur avion pour les Etat
Unis. Nous leurs souhaitons bonne continuation et espérons fortement les revoir en France.

Bonne route à vous !

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Le 31 mars 2011 nous sommes arrivés hier à la Paz, ville incroyablement grande enfoncée dans un décor de montagne lunaire.

La Paz

La Paz




Nous pensions rester en ville deux trois jours, histoire de trouver une machine à laver, faire le plein de bons produits (café, beurre,…) et mettre le Blog à jour, mais nous avons prolongé notre séjour pour visiter les environs.


Le 5 avril nous sommes partis pour trois jours sur le chemin Choro avec un guide de l’agence Inca Land Tour. On démarre des hauts plateaux de la Paz au Laguna Estrellani à 5000 m pour arriver dès le premier jour dans une nature luxuriante et humide.



Jorge et Frederic


Sur le Chemin Inca "el Choro"

Le chemin Inca traverse de petits hameaux où la population est toujours présente, passe en balcon au dessus du Rio Tiquimani et arrive à Chairo à 1300 mètres d’altitude.


Chemin Inca "el Choro"







Sur le Chemin Inca "el Choro"




En conclusion : Un peu long en trois jours, surtout pour des enfants. Une agence pas très sérieuse qui cherche avant tout à vendre ses séjours sans se soucier de la suite (aucun renseignement sur le matériel et sur le déroulement du séjour). Un guide, Jorge, organisé, serviable mais pas trop bavard.







Le 8 avril, nous partons en avion à Rurrenabaque, au Nord Est de la Paz pour découvrir la Pampas del Yacuma et el Parque Nacional de Madidi.


Notre gîte Rio Yacuma
u programme trois jours sur le Rio Yacuma pour découvrir, tortue, dauphin, singe, serpent et autres animaux du coin puis deux jours dans la forêt tropicale pour observer la faune et la flore du parc.



En ville, nous avons retrouvé, l’annexe de l’agence et le reste du groupe (Sarah australienne, Neil canadien, George allemand et Kong coréen).

Il aura fallu trois heures de 4X4, sans amortisseurs et une heure de barque pour arriver aux paillotes encore à cette époque dans l’eau. Angelo, notre guide nous a fait découvrir cet environnement avec recherche de l’anaconda, baignade avec les dauphins roses et activité pêche le troisième jour.



Rio Yacuma



Le lendemain, nous enchaînons le deuxième séjour dans la forêt tropicale (la selva). Trois heures de barque sont nécessaires pour arriver au campement. Ici il n’y a pas d’eau ni d’électricité, à la guerre comme à la guerre, tout est moite, les moustiques et les araignées sont là pour vous accueillir. Juan, très bon guide et Betty, bonne cuisinière, nous rendrons le séjour plus agréable.

Rio Beni


Juan



Parque National Madidi














Parque National Madidi



Le 13 avril 2011, je rédige mes notes sur le chemin du retour, j’ai l’impression d’avoir vécu cette aventure depuis déjà bien longtemps et … c’était hier. Je lève la tête, le bruit de l’eau et du moteur me ramène à la réalité. Je regarde les montagnes et les eaux troubles du Beni, je suis encore en Bolivie.



la princesse des bois
La magie du Rio Beni