Il fait chaud en Colombie






Le 25 mai 2011 nous voilà en Colombie. Bon accueil des douaniers qui nous ont conseillé de dormir pres des postes de police et d’éviter les petits villages isolés.




Nous roulons toujours dans la cordillère andine, ça monte et ça descend ! En Colombie elle se divise en trois parties, la cordillère occidentale, la cordillère centrale et la cordillère orientale.




Nous sommes plus bas en altitude, il y a des coulées de boue et la route est souvent défoncée.

Nous traversons des zones cultivées, les fruits jonchent les bords de route, sur les pentes bien vertes émergent des petits toits en tôle, les arbres sont fleuris, il y a du bambou et des palmiers partout. Ici la population est noire et métisse, on se croirait aux Antilles.




Nous avons parlé avec une famille rencontrée lors d’une pause casse croûte en bord de route. Après avoir visité le camion Irlanda m’a fait rentrer dans sa maison, petites pièces simples d’entretient et cuisine au bois.
Irlanda et des voisins
 Là aussi ils nous parlent de sécurité, de la guerilla qui reprend dans les environs, aussi après avoir vu deux camions calcinés, nous décidons de ne pas faire d’arrêt au Parc National de Puracé.


 Train de Bambou

A Palmira c’est la plaine, nous longeons d’immenses champs de canne à sucre, le Petit Baroudeur apprécie maintenant les routes planes et droites.

et un arrêt de plus !
Avant de quitter le coin nous faisons un arrêt chez un soudeur pour refaire et refixer l’attache de l’autre amortisseur arrière. Frédéric tient le coup, quoi que parfois il n’ose plus soulever le capot ! Moi, c’est sur, il y a longtemps que j’y aurai mis le feu. On peut toujours rêver ! Mais n’exagérons rien le Petit Baroudeur a fait ses preuves : Passages de ravin, pistes de la mort, franchissement de rio en cru, traversée de montagnes sans oxygène et bien d’autres exploits…

Nous touchons du bambou mais toutes ses réparations sont mineures, le cœur du Petit Baroudeur est vaillant et ne faiblit pas.


La rue des commerçants / Salento

 Le 28 mai 2011 nous arrivons à Solento, un petit village près d’Armenia qui a tout le charme de la Colombie. Tout est là dans une parfaite ambiance, des maisons colorées et des gens souriants, sur la place principale il y a des petits bars restaurants où la musique résonne dans la rue des commerçants.


Salento

Le lendemain nous sommes retournés au nord d’Armenia pour visiter une plantation de café.

Plusieurs ateliers sont proposés, cela va de la cueillette à la dégustation.












 Le 31 mai et le 1er juin nous roulons toujours sur la routa 25. Les virages s’enchaînent et la route épouse les formes de nombreux glissements de terrain. La circulation est dense, il y a trop de camions. Les habitations, parfois sommaires et les écoles bordent le bitume. En plus d’un terrain pentu et des risques d’effondrement, les gens et les enfants n’ont que le choix de vivre sur une route devenue dangereuse.




Le 2 juin 2011 nous ne sommes plus qu’à 200 kilomètres de Cartagène. Notre 1er arrêt en bord de mer caraïbe fut Tolù, petit village où nous avons trouvé un bout de plage tranquille avec deux cocotiers.




Le lendemain nous avons rencontré le transitaire, la croisière du Petit Baroudeur est prévue pour le 15 ou le 16 juin. En attendant notre départ, lui prévu pour le 18 juin, nous remontons doucement la côte en direction de Santa Marta et du Parc Tayrona.


Sur la route
 Nous sommes loin des plages idylliques, sable blanc, mer turquoise et cocotiers. Les accès aux plages sont souvent privés et quand les plages sont publiques elles sont bordées de paillotes avec leur cortège de déchets.

Le matin du 4 juin « surprise », le Petit Baroudeur ne déroge pas à la règle, 10ème mois de voyage, 10ème crevaison. Si tout va bien, il n’en reste qu’une en juillet lors de la descente de la Belgique à Bagnères.


Cartagène
 A Santa Marta nous avons posté les dernières évaluations de Laura, il reste encore des cours dont l’Espagnol que nous avons mis de côté. L’année scolaire n’aura pas été le meilleur souvenir de ce voyage, difficile d’être parent et professeur à la fois, mais tout le monde y a mis du sien et nous sommes content que ce soit fini !


La plage aux cocotiers
 Le 7 juin. Ca y est, nous l’avons trouvé la plage aux cocotiers, l’accès est payant mais c’est moins cher que le Parc Tayrona (18€ / pers) et c’est aussi beau. Alors comme ici il y a des cocotiers, du sable blanc et l’eau à 31°, on va s’en contenter. Dans quelques jours, c’est les grandes vacances, nous avons profité des lieux et de son calme.








Durant notre croisière sous les cocotiers, nous avons visité la Quebrada de Valencia. A une demi-heure de marche dans la selva, le rio forme une succession de chutes d’eau et de vasques. Le coin est plutôt sympa et rafraîchissant.

la Quebrada de Valencia



Le 13 juin, retour à Cartagène. C’est notre dernière nuit dans le Petit Baroudeur, c’est aussi l’anniversaire de Frédéric.

Cartagène

Cartagène

C’est le jour pour lever le verre à notre chauffeur, bricoleur, ronchon, qui a tenu la distance avec une clé de 13 dans une main et une pince multiprise dans l’autre. Il est sûr que si j’avais pris le volant nous serions encore en Bolivie !


Un repos bien mérité
Au Petit Baroudeur qui a su tenir la caisse sur toute les routes et pistes que nous lui avons fait voir.

A notre retour en France mais surtout dans les Pyrénées, vaste domaine de liberté, de beauté et de tranquillité.

Sans oublier les amis et connaissances qui sont toujours restés présent et près de nous durant ce périple.

A Laura et moi pour notre bonne humeur.

A notre voyage, aux magnifiques paysages découverts et aussi à toutes les belles rencontres que nous avons faites.


Encore quelques jours de ça et nous sommes là !!!!!